Peut-être tu viendras lire les messages ici ce soir....

Je sais que tu t’appelles David, que tu m’a dis aimer ma tenue, j’étais tout en rose, tu m’a demandé comment je m’appelais (Juliette) et j’ai du sortir et te dire au revoir à Voltaire, mais j’ai regretté de ne pas t’avoir demandé un Instagram ou un moyen de te revoir, je prie pour que la magie d’internet opère, tu avais un charmant accent anglophone

Femme à la casquette grise regrette pas avoir demander numéro

Évidemment, si je me retrouve à m’inscrire sur ce site et écrire ces quelques mots c’est que je n’ai pas osé te parler. Je suis montée à Chaussée d’Antin et tu étais déjà assis, je me suis assise à côté de toi, puis quelqu’un a laissé la place en face et donc je me suis assise en face de toi, dans le sens de la marche. J’ai tout de suite remarqué tes beaux cheveux bouclés noirs. Tu avais un air de John Snow dans Game of Thrones. A tes pieds une étrange mallette bleue avec un dessin dessus de ce qu’elle contenait sans doute, un grand pistolet à joints ou à peinture. Je crois que tu es descendu à Ranelagh. Je regrette de n’avoir pas osé te parler, je serais au moins fixée. Je portais un manteau rose et un bonnet gris. Bouteille à la mer lancée…

Métro bondé, comme toujours à cette heure. Nos regards se sont croisés plusieurs fois, longuement, avec insistance. Nous nous sommes souri, plusieurs fois, longuement, avec insistance… J’ai baissé les yeux, tu es descendu à la station Miromesnil dans un grand mouvement de foule, sans que je puisse te tendre mon téléphone pour y inscrire ton numéro, je le voulais. C’était fort, je crois, assez pour que je fasse cette tentative absurde, écris-moi, je t’en prie.

Je portais une robe noire et je portais un gros collier de rubis. Tu es mignon. Nous nous sommes regardés et avons souri. Mais j’ai décidé de ne pas t’attendre, alors je suis juste parti

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