Nous étions assis l’un en face de l’autre (ou presque). Tu alternais mots croisés et siestes. J’ai noté qu’à l’inverse de la grande majorité des passagers, tu n’as pas regardé une seule fois ton téléphone. Cela m’a beaucoup plu. Nous avons échangé des regards qui occupent encore mon esprit. Puis au moment de descendre à Lyon, j’ai cru que tu descendais aussi, tu t’es levée… puis non, tu as cru que la passagère descendait elle aussi et tu voulais la laisser passer. Confusion, échange de sourires…. Je ne sais pas jusqu’où tu allais mais je suis ravi de ce moment et aimerais beaucoup te revoir pour pouvoir échanger (sans la horde de passagers qui souhaitent descendre au plus vite quand le train est à quai.