Des regards, des sourires... une occasion manquée

Tu portais un blouson bleu pétrole, le mien était jaune. Terrasse tout près de l’entrée du lycée Maurice Ravel. Tu es passé devant moi, tu as salué quelqu’un et j’ai bien aimé ta voix. Nous avons bu un café. Pas ensemble, mais en même temps. Je suis allée payer au comptoir et tu étais à ma gauche. Je suis sortie et j’ai senti ton regard. Sur moi. Quai du métro. J’entre dans la rame. Deux places dans le carré. Je m’assoie, le nez dans mon livre, je lève la tête et en face de moi… toi. Nous nous sourions. J’ai très envie de te proposer un café. Un autre. Ensemble. Je remarque une alliance à ton doigt. Alors je ne ferai rien. Tu sors des copies, tu es prof de maths. Qu’à cela ne tienne! Nous nous regardons, subrepticement, timidement. Tu as dans ton sac une BD de Marsupilami. Je brûle d’envie de te parler, je n’ose pas. Nation. Tu ne descends pas. Bastille. Tu ne descends pas. Châtelet. Je sors et tu me suis. Pas parce que c’est moi, parce que c’est ton chemin. Nous marchons côté à côté direction Sortie 10. Le métro sait être merveilleux. Tu tournes à gauche pour prendre la 4, je poursuis vers la droite direction les escalators. Nous nous regardons, cette fois droit dans les yeux. Nous éclatons de rire, ton sourire est resplendissant. C’est une jolie rencontre qui n’ira – probablement – pas plus loin. Mais si jamais, sait-on jamais, fais-moi un signe…

Premier eye contact sur un passage piétons en travaux devant la mairie On s’est tous les deux retournés après que tu as traversé Nouvel échange de regards. Et puis chacun a continué à contresens

Nous nous sommes échangé seulement quelques regards pendant cette soirée et un sourire lorsque tu es parti du restaurant. Tu as attendu avec tes amis à la sortie du restaurant après avoir payé, mais je n’ai pas osé venir te parler et je suis parti à toute vitesse en regrettant. C’était au restaurant sri-lankais Muniyandi Vilas du 10ème.

Bonjouuur Je cherche à joindre le vendeur de la sandwicherie Picto à la gare de Bercy Il est métisse et grand Il travaillait hier apres-midi

Tu étais en vélo,tu m’as regardé avec tes beaux yeux bleus et tu mas fais coucou,je suis tombée sous ton charme j’espère que l’on pourra se revoir

Au croisement d’une rue, toi sur ton vélo, moi à pied. Des hésitations à passer alors que le feu est rouge, des regards, des sourires et cette proposition de café a laquelle je n’ai même pas répondu tant je ne m’y attendais pas. Donc tu veux toujours aller le prendre ce café?