Gnocco raro sulla metro di Parigi (tu peux le traduire)

Une secousse du métro vous a déséquilibré, Vous vous êtes retenu à votre valise, Nous nous sommes souris. Quel charme ! Et nos regards se sont cherchés encore, discrets et un peu gênés. Je suis descendue en vous disant bonsoir, sourires réciproques et regards appuyés. Pourquoi ne m’avez vous pas suivie ? Pourquoi suis-je descendue ?

Grand garçon à moustache avec une grosse valise dans la ligne 6, I know you saw me too

Tu es monté avec un ami qui portait un fedora noir, vous vous êtes assis en face de moi sur les strapontins. Vous avez discuté, j’ai entendu le mot « acteur ». Une dispute entre 2 dames a éclatée dans le wagon vers Saint-Jacques, et vous l’avez commentée. Ton ami est descendu à Raspail, tu lui as souhaité « bon courage pour la première » et on s’est échangé des regards et des sourires jusqu’à ma descente à Montparnasse. Je me suis retournée depuis le quai et tu m’as fait un signe de la main avant que le métro disparaisse. Je portais un ciré blanc, une jupe rouge et un pull avec des nuages et des petits cœurs. J’avais une petite valise verte foncée et un sac souple rose. Tu portais une veste en tartan rouge, avec un portable à coque blanche qui dépassait de la poche avant, une petite pochette en bandoulière rouge et blanche en cuir rapiécé avec une cordelette, un sac à dos noir sous tes pieds.

Nous nous sommes croisés le temps de quelques arrêts de metro. Nous avons échangé quelques regards que je n’étais pas sure de savoir interpréter. Tu parlais espagnol, il y avait du monde alors je n’ai pas osé te parler. Je suis descendue à l’arret Corvisart avec un petit regret…

Je me demande quel etait le titre du livre dans ta poche de pantalon. C’est rare les hommes -jeunes- -et beaux- qui lisent hahaha

nous nous sommes souvent souri, j’avais un manteau noir que j’ai remis juste avant de descendre du train. Quand j‘étais dehors le métro tu m‘as regardait encore une fois.