Un faux air de Noos

Coucou, tu es blond-châtain clair, grand, tu portais un jean, tee-shirt, et un pull sur les épaules. Tu avais une guitare. Je suis petite, brune aux yeux bleus. Tu m’as laissé ta place dans le métro, après avoir proposé à un étranger s’il voulait s’assoir. Il t’a demandé son chemin et quel pouvait être une station centrale de Paris, je me rappelle tu lui avais dit Châtelet. Je t’ai demandé à quelle station s’arrêter pour la Basilique à Montmartre et tu as cherché sur ton téléphone. On s’est parlé et puis tu es sorti à la station Château d’Eau, on s’est souri, échangé un regard et dit au revoir. Si tu as ce message, j’aimerais beaucoup te revoir! :) Emilie

Dans l’agitation du métro, il émergeait tel un tableau vivant, son visage encadré par une cascade de cheveux châtains, d’une douceur enviable. Ses yeux marrons, profonds comme des puits d’énigmes. Malgré sa conversation avec un homme à côté de lui, son regard trouvait toujours le chemin vers le mien, furtivement, comme s’il cherchait à capturer un souvenir éphémère. Entre nous, un océan d’étrangers, des murmures étouffés par le fracas du métro. Gare de l’Est, avant de nous emporter chacun vers des horizons différents. Alors que nos chemins se séparaient, je me suis retourné pour saisir une dernière fois l’image de son visage, nos regards se sont à nouveau rencontrés. Un dialogue silencieux, s’est noué entre nous, même à travers la foule qui nous séparait. Depuis cette rencontre fugace, mon esprit erre dans les méandres de ton souvenir, captivé par la magie d’un instant suspendu, espérant le retrouver dans le vaste dédale de la vie.

Vers 18h, on a attendu le métro 4 à Montparnasse ensemble et on s’est échangés quelques regards furtifs jusqu’à ce que je descende à Odéon. Il portait une polaire bleue et un bonnet qu’il a enlevé pendant le trajet

C’est vers la station de châtelet les halles de la ligne 4 au niveau des escalators que je t’ai remarqué puis sur le quai. Je ne crois pas que tu m’as vu…peut-être… j’aurai tellement rêvé que nos regard se croisent ..J’ai l’impression que peut-être nos deux coeur se seraient compris.. Je rêve que peut peut-être un peu de magie nous donne la chance de se revoir

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A cet homme grand, brun ténébreux, avec un barbe, une veste bleue marine et des lunettes de soleil accrochés à ton t-shirt. Jeu de regard évitants à plusieurs reprises. J’étais assise, brune, portant des lunettes et une doudoune noire. Nous nous sommes regardé jusqu’à ce que tu descendes, tu t’es retourné. J’aurais dû également sortir du métro, ou te dire d’attendre sur le quai. J’ai été bête. J’ai peu d’espoir que tu vois ce message, mais si par un infime hasard tu tombes dessus, contacte moi.