Casquette

On était assis en face sur un carré de 4 places dans le metro. Tu me genais pour m asseoir et tu t es redressé d un coup pour me laisser passer. Je t ai souri et tu m as rendu un grand sourire. Puis on s est regardés tout le trajet en se souriant. Tu es descendu à Brochant, je regrette de ne pas t avoir demandé ton numéro quand tu t es levé, tu te retournais pour continuer de me sourire. Et j aurai dû descendre quand tu m as souri par la fenêtre en t arrêtant quelques secondes. J espère vraiment te revoir

Tu étais debout au centre du wagon à discuter avec ton ami et ton regard s’est arrêté sur moi, tandis que j’étais adossée à un strapontin. Toi avec une casquette foncée sur la tête ne détournait pas l’attention tandis que moi vêtue d’un manteau mi long bleu marine et d’un foulard noir tentait de détourner ma timidité.

C’est super étrange de faire ça mais si tu me lis c’est que tu me cherches aussi. On a échangé quelques regards innocents et quelque chose m’a marqué en toi. Nos chemins se sont séparés à invalides, tu es parti vers le métro et moi le rer mais je t’ai vu me chercher du regard. J’ai regretté de ne pas être venue te parler. Je suis petite de taille, je portais un pull beige, un jean bleu clair et un bonnet ocre.

Ah si j’étais moins timide …parenthèse douce & enchantée..une première qui m’a paralysée ! tu avais un petit bonnet gris, de jolies lunettes un peu rondes et un sac avec des livres (je crois !) Je regrette tant de ne pas être descendue à Saint Lazare !

N’ayant pas l’habitude d’échanger avec des inconnus, et où un petit feeling est passé, je tente. On s’est échangés quelques mots depuis la station Mirosmenil après avoir attendu plusieurs rames qui étaient pleines à cause du match. Tu portais une casquette, était récemment revenu de Bali où tu as eu un accident de scooter (tu m’as d’ailleurs montré quelques photos de tes blessures!). J’aimerais beaucoup te revoir, mais je n’ai que peu d’infos… tu es d’origine réunionnaise et travaille dans l’IT, donc c’est assez vaste :) tu m’as aussi fait part de ton projet de partir au Portugal ! Tu descendais à Brochant, et moi à Place de Clichy. Je portais un manteau noir, un jean bleu clair et j’ai les cheveux blonds et blancs :) en espérant que tu te souviennes de moi et que tu vois cette annonce. « A bientôt » comme tu m’as dit à l’´issue de notre conversation!

Hello, voici mon récit et mon interpretation. J’étais assise et vous êtes passé devant moi. Nous avons directement échangé un regard. Vous vous êtes arrêté un peu plus loin sur le quai et j’ai tourné la tête pour vous revoir. J’ai la sensation que vous l’avez remarqué. Vous êtes revenu à ma hauteur pour monter dans le même wagon que moi. A partir de là j’ai été envahie par l’émotion et ma timidité m’a empêchée de vous re-regarder. Vous êtes descendu à Miromesnil et je n’arrête de penser à vous depuis 2 jours. Si vous vous reconnaissez et si le coeur vous en dit, j’aimerais beaucoup entrer en contact avec vous.

Tu m’as regardé et souris, maintenant je suis intrigué =)

J’aurais du descendre :)

Je regrette de ne pas être restée dans cette rame ou t’avoir donné mon numéro en descendant…. On s’est juste dits « au revoir ». Je suis montée à Montparnasse et descendue à Guy Môquet, toi, tu es resté dans le wagon… et dans mes pensées. Peut-être que tu ne verras jamais ce message, mais ce serait tellement bête de ne pas tenter de te retrouver ! Alors je tente…

J’ai vu que t’as essayé de me demander quelque chose et j’étais trop gênée pour te demander ton numéro, je suis sorti à Carrefour Pleyel mais j’aurais aimé rester pour qu’on puisse s’échanger nos réseaux . Tisme, avec un casque Marshall c’est moi

Tu es monté dans la rame et je t’ai regardé. J ai remarqué tes yeux bleus, tes belles mains, J’ai aimé ce qui se dégageait de toi. Nos regards se sont croisés, j ai détourné les yeux. Puis quand je les ai ramènes vers toi, tu me fixais avec intensité ou curiosité, je ne sais pas. Et c est toi qui a détourné les yeux. Tu es descendu à Invalides. J’ai senti ton regard sur moi à travers la vitre mai je n ai pas osé y répondre…et je l ai immédiatement regretté.

Je ne sais pas si on peut appeler ça un coup de foudre mais nos regards se sont croisés avant même que le métro s’arrête pour ouvrir ses portes. Je suis monté dans ton wagon et on était tous les deux l »un en face de l’autre, avec la barre du métro nous séparant. Je t’ai regardé plusieurs fois malgré le fait que cela soit déstabilisant car tu me regardais aussi. J’avais envie de te parler mais on dit qu’il ne faut pas parler aux inconnus. Je viens écrire ce message ici car quand tu es descendu du métro avant moi, tu t’es retourné et tu m’as regardé avant que les portes ne se referment… En espérant que nos chemins se recroisent un jour ou que tu tombes sur ce message.